La construction de terrains sportifs, minérals ou synthétiques, pour la pratique du football, du hockey, ou d’autres activités, nécessite une étude géotechnique préalable ou un diagnostic de la structure existante à réaménager. Les terrains synthétiques représente un investissement pour un club ou une collectivité rapidement contrebalancé par les avantages tant pratiques que financiers : utilisable tout le temps sans se soucier de la météo, son entretien à ne pas occulter (soufflage, brossage, regarnissage) ne présente toutefois pas les contraintes d’une surface engazonnée (scarification, aération, épandage d’engrais, désherbage, tonte, arrosage, placage rapporté …). Pour les détracteurs, l’usable intensif peut accélérer le vieillissement et nécessiter un remplacement plus tôt que prévu, les blessures sont également un peu plus fréquentes que sur terrain naturel.
Caractéristiques du support Le revêtement synthétique repose sur une couche de fondation en GNT, nivelée, portante et drainante (EV2>30 MPa et k>10-4 m.s-1) dont l’épaisseur est généralement comprise entre 15 et 20 cm. La portance visée requiert souvent la contribution du sol support. L’étude géotechnique consiste à identifier le sol support (plasticité, perméabilité) dans le but de préconiser une solution pour l’amélioration de sa traficabilité lors des travaux et de sa portance à long terme. La plateforme, qu’elle soit en sol naturel ou traité aux liants hydrauliques, ou le cas échéant en matériaux granulaires rapportés , doit avoir un module élastique EV2 proche de 30 MPa afin de garantir cet objectif sur la couche de fondation en GNT. La faible perméabilité du sol naturel, ou le recours au traitement aux liants hydrauliques, justifiera l’installation d’un dispositif de drainage. Le drainage est assuré par des drains annelés de diamètre 100 ou 120 mm placés dans des tranchées transversales et latérales remplies d’une grave drainante. Les travaux réalisés suivant les préconisations de l’étude géotechnique devront faire l’objet d’un suivi par le géotechnicien pour adapter le cas échéant les dispositions proposées à l’état hydrique du sol au moment des travaux, s’assurer du respect des règles de l’art, vérifier la qualité des matériaux et l’obtention de la portance requise.
La mesure est généralement réalisée à la dynaplaque pour l’accessibilité au terrain et le faible risque d’endommager la surface. La dynaplaque par corrélation entre l’amortissement de la masse tombante et la portance délivre la valeur du module élastique EV2.
La technique de carottage est adaptée à la nature des couches traversées. Les épaisseurs sont relevées méthodiquement pour fournir renseigner une description fidèle du terrain et du sol support. Le sol est prélevé à des fins d’analyse géotechnique et d’évaluation de son aptitude au traitement s’il s’avére nécéssaire.
La sous couche drainant support du revêtement synthétique conduit l’eau jusqu’au sol support plus où moins perméable. De sa perméabilité dépend la construction d’un réseau de drainage canalisant l’eau vers l’extérieur du terrain. La perméabilité du terrain est donc un paramètre essentiel pour le concepteur.
Rappel des normes : La planéité et les autres caractéristiques techniques du sol de l’aire de jeu doivent être conformes à :
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