Les remblais et les couches de forme de voirie sont réalisées en matériaux granulaires ou en matériaux du site valorisés par traitement en place. Alors que pour des matériaux granulaires la qualité peut s’apprécier par le contrôle au pénétromètre et à la plaque, la qualité d’une couche traitée est subordonnée au respect de dispositions spécifiques à la technique. Les objectifs de compactage et de performances mécaniques à atteindre sont déterminés par l’étude de formulation du mélange sol-liant. Le contrôle de la fabrication du mélange traité focalise sur le dosage en liant, la teneur en eau dite « optimale » et l’homogénéité de la mouture. Le contrôle de la mise en oeuvre porte sur la profondeur de malaxage, la densité après compactage et réglage, et le nivellement. Lorsque le chantier se déroule dans de bonnes conditions climatiques, le respect des modalités techniques permet d’aboutir au niveau de performance escompté.
Les terrassements constituent probablement la phase la plus délicate dans la réalisation d’un chantier car ils nécessitent tout au long de leur exécution, une adaptation aux sols rencontrés et aux conditions climatiques qui sont un des facteurs essentiels dans la réussite du chantier.
La construction de remblais peut poser des problèmes sur des types de sols tels que les tourbes, les vases, les argiles molles ou les limons. Ces difficultés doivent être traitées quelque soit l’épaisseur du remblai. Les remblais et les couches de forme peuvent être réalisés en matériau du site traité (si nécessaire) pour faciliter le compactage et asssurer la pérennité, ou en matériau granulaire rapporté. Le management de la qualité (guide technique SETRA) intervient depuis la conception du projet jusqu’à la réception des travaux et notamment sur les points suivants :
Les modalités d’utilisation des matériaux en remblai et en couche de forme sont énoncées dans le Guide technique LCPC/SETRA « Réalisation des remblais et des couches de forme ». Ce guide définit les épaisseurs minimales par couche des matériaux et les modalités de compactage (vitesse, nombre de passes d’engin) permettant d’atteindre le niveau de portance escompté. Le respect de ces modalités garantit l’obtention de la portance visée.
Les modalités d’utilisation des matériaux en remblai et en couche de forme sont énoncées dans le Guide LCPC/SETRA « Réalisation des remblais et des couches de forme ». Ce guide définit les épaisseurs minimales de matériau requises pour atteindre un niveau de portance visée, et les modalités de compactage (épaisseur de couche et nombre de passes d’engins). Le respect de ces modalités garantit l’obtention de la portance visée.
La portance est mesurée aux niveaux intermédiaires de la montée du remblai, sur l’arase terrassement, puis sur la plateforme. L’essai à la plaque (ou à la dynaplaque) est réalisé sur des couches en matériaux granulaires ou de sols fins éventuellement traités à la chaux. L’intérêt particulier porté à l’essai à la plaque réside dans les valeurs prises par le module à deux niveaux de chargement. Le rapport EV2/EV1 est un indicateur de la qualité du compactage.
Les remblais et couches de forme en matériaux traités Le GuideTechnique « Traitement des sols à la chaux et/ou aux liants hydrauliques – Application à la réalisation des remblais et des couches de forme » (GTS) donnent les recommandations de mise en oeuvre des traitements de sol. Les contrôles lors de la mise en oeuvre porteront sur :
Il est important de connaître la teneur en eau avant de débuter le traitement et d’anticiper ses éventuelles variations. Pour les grands chantiers une grille de décision formalisera les conditions de réemploi pour chaque état hydrique envisagé. La teneur en eau optimale associée à une densité optimale est déterminée lors de l’étude de traitement à l’aide de l’essai Proctor. Ainsi, il est possible soit d’assécher le sol par brassage mécanique, voire d’ajouter de la chaux, soit de l’humidifier avec une arroseuse à rampe ou queue de paon. L’épandage du liant est généralement réalisé par un épandeur à dosage asservi à la vitesse d’avancement. Le contrôle du dosage et de la régularité de l’épandage est réalisé par la méthode dite « à la bâche ». Le malaxage doit aboutir à une mouture homogène. Le contrôle porte sur l’aspect visuel, la profondeur atteinte par le rotor, et le recouvrement des bandes jointives. Le compactage doit permettre d’atteindre l’objectif qualité de densification requis (q4 en remblai, q3 en couche de forme). L’atelier de compactage peut être déterminé sur la base du paramètre Q/S, « épaisseur unitaire de compactage ». (cf. GTR). L’atelier de compactage est validé et le nombre de passes nécessaires déterminé à l’issue d’une planche de compactage réalisée en présence d’un technicien. Le compactage partiel (70 à 80% de l’énergie nécessaire) est suivi du réglage fin par rabotage de l’excédent (3 cm environ). Les passes complémentaires sont ensuite réalisées avant expiration du « délai de maniabilité ». Les contrôles de densité au gammadensimètre sont faites dès le compactage terminé.
La pérennité de l’action du traitement nécessite l’application rapide d’une couche de cure à l’émulsion de bitume, voire d’un enduit superficiel pour une circulation de chantier.
La couche traitée peut recevoir une circulation de chantier passé le délai de mise sous circulation, dit » délai de cure « , déterminé par l’étude en laboratoire. Ce délai généralement compris en 7 et 30 jours est modulé en fonction de la période de réalisation. La qualité du traitement est souvent appréciée au travers de la portance de la couche. La mesure de la déflexion sous charge roulante, associée à une valeur du module élastique EV2, est utilisée comme critère de réception des couches de forme traitées. Il est toutefois possible de contrôler les caractéristiques mécaniques du sol traité sur des prélèvements carottés 90 jours au moins après la mise en oeuvre.
La perennité de l’action du traitement nécessite l’application rapide d’une couche de cure à l’émulsion de bitume, voire d’un enduit superficiel pour une circulation de chantier. La couche traitée peut recevoir une circulation de chantier passé le délai de mise sous circulation, dit » délai de cure « , déterminé par l’étude en laboratoire. Ce délai généralement compris entre 7 et 30 jours est modulé en fonction de la période de réalisation. La qualité du traitement est souvent appréciée au travers de la portance de la couche. La mesure de la déflexion sous charge roulante, associée à une valeur du module élastique EV2, est utilisée comme critère de réception des couches de forme traitées. Il est toutefois possible de contrôler les caractéristiques mécaniques du sol traité sur des prélèvements carottés 90 jours au moins après la mise en oeuvre.
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